Par Lama. Le coin des scouts -> Campisme
Le foyer est le centre du campement et le symbole de l’unité rassemblée, troupe ou patrouille, qui campe à cet endroit. L’aspect de ce foyer central donnera à coup sûr une bonne image de l’unité qui s’y rassemble.
Feu à même le sol, tisons noircis épars, déchets métalliques, épaves oxydées et tordues qui voguent immobiles sur un océan de cendres figé : en un clin d’œil ce décor trahit, le faible esprit scout qui anime les garçons de ce campement. Un beau foyer surélevé aux abords bien nets, une réserve de bois bien rangée, un feu bien entretenu, de l’eau qui chauffe dans une gamelle, voilà qui en dit long sur les campeurs qui vivent en ce lieu.
Dans les revues scoutes on sur le net on trouve quantité de feu comme-ci ou comme-ça. Tous ces feux différents ont certainement leur utilité ou leur raison d’être. En ce qui concerne les scouts seulement quatre types de feux sont utilisé constamment et il suffit de se concentrer sur ces quatre-là.
– Le feu de bivouac
– Le feu de veillée
– Le feu de cuisine
– Le feu de Kraâl (ou coin de pat)
Il est juste intéressant de connaître les autres feux pour comprendre le principe qu’ils utilisent. Un jour, il se pourrait que tu aies à mettre en œuvre l’un de ces principes.
Établissons ce feu de bivouac, nous verrons par la suite pourquoi il est construit ainsi :
A) Retirer les feuilles mortes sur 2 m de diamètre –
B) creuser à la pelle-bêche un diamètre ou un carré d’environ 40 à 50 cm suivant le nombre de campeurs. La profondeur varie entre 10 à 20 cm. Il faut trouver de la terre ou du sable. On se fiche des racines qui ne brûlent pas (contrairement à ce que répètent beaucoup de gens) MAIS ON NE FAIT PAS DE FEU SI LE SOL EST DE TOURBE OU DE TERRE DE BRUYÈRE. Car ces sols-là ne sont pas minéraux mais végétaux ; de plus, ils incluent beaucoup d’air et il deviennentt capable de brûler en totale autonomie, en douce et très longtemps. ils peuvent alors provoquer des incendies graves car très étendus dès leur départ.
C) Avec la terre retirée du trou on élève un petit remblai autour du feu. On entoura le feu avec des cailloux ou des pierres s’il s’en trouve.
D) On monte le feu et on l’allume en insistant sur le bois aussi sec que possible afin de limiter au strict minimum la fumée de vapeur d’eau qui risque de s’élever au-dessus de la canopée et donc de se faire repérer.
Pour un feu de bivouac il n’en faut pas plus. Un feu de bivouac remplit plusieurs fonction : il éclaire, il sert à la cuisine du bivouac, il sert à sécher les affaires, il rassure et rassemble mais il doit être discret.
Pour éclairer tout en restant discret, une fois le feu établi, rien ne sert de le bourrer de bois. Si tu fais cela le feu va alterner des périodes avec fumée et sans chauffage ni flamme avec d’autres périodes de surchauffe et de flammes dangereuses. Ce qu’il faut faire c’est alimenter régulièrement le feu avec quelques tiges de bois mort aussi sec que possible de la grosseur d’un doigt. Ce bois brûle rapidement, avec une flamme claire et contenue et il laisse des braises très rapidement. Les avantages sont les suivants : flamme qui éclaire bien mais pas trop voyante derrière les bâches ou les punchos en cerf-volant. Une flamme réduite signifie qu’il n’y a pas de danger d’enflammer des toiles ou autre chose – Pas de fumée et presque pas d’odeurs – Tapis de braises qui sera bien utile pour la cuisine.
Pour la cuisine il faut privilégier les braises. La méthode de petits chargements fréquents est parfaite pour cela. Il faut la poursuivre pour la cuisine. Pour faire chauffer le contenu d’un quart (eau pour nouilles ou riz, soupe, eau pour café, lait…) il faut poser le quart sur les braises, au bord du feu, en veillant à protéger la ou les anses de la chaleur (voir dessin). Charger autour du quart avec du bois secs de la taille d’un crayon. Ça chauffe suffisamment, et surtout cela ne noircit pas le quart, les goudrons s’en vont par le haut et très peu se déposent sur les flancs du quart. Pour chauffer le contenu d’une gamelle. Utiliser une gamelle avec un manche qui fait poêle. Comme pour le quart, on se prépare un endroit sur le bord du feu et on veillera à garder le manche à l’abri de la chaleur. Au lieu de charger sur le côté on retire la gamelle, on charge dessous et on attend que les braises se soient reformées avant de reposer la gamelle. On peut poser directement sur les flammes mais la gamelle se charge de goudron (pour juste un WE c’est acceptable). Si tu bivouaques seul, tu disposes du feu à ta convenance mais si les campeurs sont plus nombreux il faut que la taille du feu soit adaptée. Si les campeurs sont en nombre et si la nourriture est cuite de manière collective, il faudra des barres à feu. Mais le feu devra rester petit et maîtrisé. Il y a deux manières de placer des barres à feux, se reporter à la section des feux de cuisines
Sécher les affaires : toujours la même technique, souvent du petit bois et jamais de grosses flambées. Les affaires sont placées à une distance raisonnable du feu. Il vaut mieux sécher lentement et sûrement que l’inverse. Pour sécher les chaussures il est bien plus efficace de les garder aux pieds. Ainsi elles seront près du feu et elles sécheront naturellement. Énorme avantage : immédiatement tu te rendras compte d’une surchauffe. Elles finiront de sécher la nuit. Si on est en but-de-foot ou cerf-volant, on se servira des perches internes pour suspendre ses affaires à l’abri. Au petit matin, garanti, les chaussettes serons sèches et archi sèches.
Rassurer et rassembler : toujours la même technique de petits chargements réguliers. Cependant pour la veillée on peut placer quelques bûches plus grosses sur les bords, elles assureront une certaine continuité. On fait toujours attention à deux points : la taille de la flamme et l’absence d’odeur ou de fumées (ça va presque toujours ensemble). S’il a des veilles de nuit : toujours la même technique des petits chargements fréquents. S’il n’y a pas de veille on charge sur le côté avec quelques bûches et chaque dormeur se constitue une petite réserve de bûches qu’il placera sur les côtés du feu s’il se réveille au milieu de la nuit.
(voir bivouacs / but-de-foot ou cerf-volant)
En partant on écrase bien le feu (voir Maîtriser le feu). Les remblais de terre sont étalés sur la poudre des braises écrasées et rendues à l’état de poudre de charbons. Le tout est encore tassé pour qu’il n’y ait plus d’air du tout. On peut mouiller mais c’est souvent inutile. Ensuite on étale les feuilles mortes et on disperse les perches du campement. Il ne doit rester aucune trace
Le feu de veillée doit éclairer et rassembler. Cette fois il faut privilégier une belle et grande flamme. Une fois que les risques d’incendie sont écartés par les dispositions préliminaires, voici comment provoquer une belle flamme. Mais avant tout il faut préparer l’emplacement du feu. Très souvent la veillée se passe dans une prairie ou dans une clairière herbue. Il faut soigneusement découper les mottes d’herbe sur un diamètre adapté à la taille du feu (70 à 100 cm) et placer ces mottes non loin à l’abri. Elles seront replacées lorsque le feu devra disparaître. Si c’est sur la durée d’un camp en été, on arrosera régulièrement ces mottes.
Le feu en faisceau. On monte le feu en dressant le bois aussi verticalement que possible du bois de plus en plus long. Aune fois le feu parti la flamme s’allonge en hauteur, puissante belle et fine. Cependant au bout d’une dizaine de minutes cette construction s’écroule.
Un remède partiel a été trouvé avec la pyramide. Mais au bout d’une vingtaine de minutes cette pyramide s’écroule également. Alors que faire ? Voici une solution qui fonctionne bien : dresser le faisceau et l’entourer à sa base d’une pyramide tronquée faite de rondin de vraiment gros diamètre qui résisteront et resteront en place jusqu’à la fin de la veillée. Le faisceau s’écroulera mais il restera contenu dans ce quadrilatère et le rechargement du feu pourra continuer en alimentation verticale toujours grâce à ce quadrilatère résistant.
Le bois sec brûle à 0,7 mm à la minute si on veut un beau feu de veillée qui dure 1 h ½, il faut alors prévoir ce quadrilatère avec des rondins de 10 cm environ. (N’ayons pas peur de prendre du bois vert, ça durera encore plus longtemps).
Ces feux de cuisines servent essentiellement aux patrouilles. Ces feux doivent être efficaces et pratiques. Il s’agit de ne pas se brûler ni de s’ébouillanter. Dans la réalité des camps il existe quatre façons de concevoir ces feux.
– Au sol
– La table à feu ou tablaf
– Le feu surélevé
– Le four (mais nous lui dédierons un chapitre spécial)
Toujours dans cette même réalité des camps voici les deux moyens de gérer les gamelles :
– Les barres à feu ou barraf (avec des variantes comme la plaque)
– Le trépied
Feu au sol
Pour un petit camp ou alors des scouts qui débutent. Voici les quelques règles à respecter. A) Réserver les mottes d’herbes (voir feu de veillée).
B) Ne pas enterrer le feu, on le laisse en surface, sinon il brûlera mal.
C) Placer des pierres ou quelque chose d’incombustible comme support aux barrafs. Ça doit être bien stable et surélevé d’environ 20 cm par rapport au bas du foyer.
D) Garder l’emplacement du feu bien net en permanence.
Tablaf
Il est impératif de respecter les hauteurs, le niveau des barrafs doit se situer à 80 -85 cm PAS PLUS (c’est comme à la maison). La table elle-même peut être réalisée en forestage (tenon-mortaise), amovible donc. On peut tout aussi bien la construire en perches et brêlages, plantée donc et elle ne bougera plus de place.
Construire le foyer. Attention ! de nombreuses erreurs sont commises au cours de cette construction. Aussi il faut bien lire et comprendre ce qui suit
A -Le foyer doit être de dimensions carrées, aussi profond que large (comme à la maison). L’idéal est de pouvoir placer 4 barrafs. Il faut avoir de la place. Il faut pouvoir choisir la zone de chauffe qui convient. Il ne faut pas que les brandons tombent au sol. Tout ceci implique un foyer assez carré et de bonnes dimensions.
B -Il faut pouvoir accéder de tous côtés à la tablaf. Parfois il faut se mettre à deux pour déplacer ou retirer une gamelle. Cela permettra sans doute d’éviter quelques accidents.
C -Entre le revêtement de terre ou de boue et la claie, il faut impérativement des pierres. S’il n’y a pas de pierres voici ce qui va se passer : la chaleur des braises va migrer dans la terre et atteindre les tiges de la claie qui sont bien enrobées. Peu à peu la chaleur va carboniser ces tiges et au bout d’une dizaine de jour la claie s’effondrera. Placer des cailloux permet de seulement toucher les tiges de la claie en quelques endroits très ponctuels : la chaleur ne passe pas. La pierre est alors en contact avec la terre chaude d’un côté et l’air frais de l’autre. C’est par l’air frais que s’évacue la chaleur. La claie est préservée.
D – Il faut donc prévoir le plateau de la claie assez bas pour tenir compte de cette épaisseur de cailloux. Il est raisonnable que le support de la claie soit placé à 50 cm du sol. Si par la suite, les barrafs sont plus basses que 80 cm ce ne sera pas un problème. Mieux vaut des intalles trop basses que trop hautes.
Si elle est réalisée en forestage, il est sans doute plus efficace de construite une tablaf seule et de lui adjoindre une table de desserte. Cette table sera accolée à la tablaf pour former un plan de travail à la même hauteur, du côté que l’on souhaite.
Le feu surélevé
Plus facile à construire qu’une tablaf mais plus de fatigue aussi. L’avantage c’est que les novices peuvent s’y coller et que le résultat sera toujours acceptable. Le principe est de construire une structure capable de contenir des pierres et de la terre. On peut ainsi surélever le feu de 40 à 60 cm. Cette structure doit être bien large pour vraiment avoir de la place : mini 60 cm de diamètre ou de côté mais on peut aller à 80 cm. Pour la structure on peut planter des piquets à touche-touche ou alors des piquets espacés avec un entrelacs ne craint pas la chaleur du feu. Attention aux rondins empilés, ils ne doivent absolument pas pouvoir rouler. Sur la plate-forme de terre ainsi réalisée, on place le feu comme pour un feu posé au sol. Ici deux barres à feu suffisent car il est possible de placer les gamelles à côté du feu puisqu’il n’y a pas de rebords comme pour la tablaf. Ce feu surélevé est très pratique et facile à réussir et il n’est jamais trop haut. La seule difficulté est de trouver assez de terre et de la charrier, ça peut se révéler fatiguant, d’où l’intérêt de s’y mettre à toute la patrouille.
Installer les barrafs
Méthode classique avec les deux barafs parallèles et posées au bout sur des pierres qui vont bien. Il faut simplement veiller à une bonne stabilité et à une hauteur correcte.
Mais on peut installer des barrafs autrement. Il s’agit de barrafs plus courtes et plus fines que l’on plante dans la terre du foyer avec un espacement qui va bien. Quatre de ces espèces de pieux installés en carré et de même hauteur supportent une gamelle. Il faudrait alors planter de 8 à 16 de ces barrafs sur l’aire effective du foyer. Ces barrafs dont l’espacement vaut 15 à 20 cm ne gênent quasiment pas la recharge en bois. Sous le poids des gamelles ces barrafs restent bien stables et ne fléchissent pas au cours du camp. Mais il faut correctement les enfoncer.
En bivouac on peut utiliser cette technique de barrafs plantées verticalement mais on utilisera plutôt quatre sardines, bien suffisantes pour son quart ou sa gamelle.
La plaque. Que l’on adopte l’une ou l’autre technique de barrafs, on peut toujours installer une plaque dans le double intérêt de tempérer un peu l’ardeur du feu (ça évite le brûlé) et d’éviter le noircissement des gamelles (ça évite d’user ses doigts et les éponges métalliques)
C’est un feu surélevé d’ornement (on peut le placer également en patrouille). Il peut être plus étroit et plus haut que le feu surélevé de cuisine. Si on désire y placer des barrafs alors ce sera suivant le système des pieux qui ne dépare absolument pas l’aspect de la flamme. Ce feu est juste fait pour être beau et bien net.
En revanche, le trépied se marie très bien avec ce feu. C’est simplement trois perches ligaturées ensemble à leur sommet et dont le pied est taillé en pointe. Du sommet part une chaîne ou un fil de fer qui permet d’accrocher des gamelles au-dessus du feu.
Attention, suspendre une gamelle pleine est une autre affaire que la poser sur des barrafs. Pour que la gamelle reste horizontale il faut respecter quelques conditions de centre de gravité. Les gamelles larges et peu hautes doivent être suspendues par 3 points autrement elles se penchent très fortement. Ce qui marche bien ce sont les gamelles hautes et profondes.
Encore Attention : la gamelle ainsi suspendue au-dessus du feu semble attirer à elle tout le goudron et le noir de fumée. Voici alors une bonne préconisation : récupérer une grande boîte de conserve, le grand modèle d’au moins 5 litres. Percer en haut deux trous et y passer une anse en fil de fer solide. Suspendre le tout au trépied. Cet assemblage est suffisamment haut pour rester bien droit même si la boîte est remplie à ras bord. Laisser en permanence ce récipient spécial chauffer gentiment de l’eau et se noircir. Nul besoin de nettoyage, à la fin du camp cette boîte sera écrasée et mise aux déchets recyclables.
Pour réaliser la structure. Cela ressemble un peu à un panier. C’est extrêmement simple. Dans le sol sont plantés en rond une série de piquets de même hauteur. Entre ces piquets sont tressées des branches souples à la manière des entrelacs. L’espèce de panier ainsi réalisé est comblé ensuite avec des pierres puis de la terre. Au lieu de tresser des branches, on peut placer les piquets côte à côte pour former une petite palissade circulaire, carrée ou rectangulaire.
Juste quelques conseils pour le tressage. Les branches fines peuvent être tressées sur toute leur longueur et entrelacer de nombreux piquets. En revanche, il n’est pas possible de faire la même chose avec des branches épaisses qui sont pourtant d’un rapport plus intéressant quant à la rapidité de montage du panier. Les branches épaisses ont la fâcheuse tendance à se briser lorsqu’on cherche à trop les cambrer. Pour éviter la casse il suffit que la branche ne soit prise que sur trois piquets, elle est ainsi deux fois moins contrainte car il n’y a qu’une seule cambrure au lieu de plusieurs cambrures alternées. Il est également possible de tordre les branches sur elles-mêmes ce qui a pour effet de désolidariser les fibres de bois et de rendre les perches souples comme des cordes. Si l’essence s’y prête, on peut aussi fendre les perches par leur milieu.
Une belle finition avec de la boue bien lissée et le foyer est prêt à fonctionner. On peut développer en hauteur un secteur du « panier » de manière à créer un réflecteur de lumière et de chaleur qui fait également office de coupe-vent.
Quelques autres feux
On parle souvent d’autres feux. Mais ils servent rarement. Prenons juste quelques exemples.
Le feu polynésien
Il se creuse dans le sable. Son but est de constituer un amas de braises rapidement et par la suite de cuire (le poisson bien souvent) à l’étouffée. Souvent on utilise des algues pour amortir la chaleur des braises. Ça se fait chez les visages pâles en vacances mais je ne l’ai jamais vu faire aux scouts car ils campent rarement sur les plages.
Le feu nordique
C’est un feu allumé sur un tronc couché. Et par-dessus on place un autre tronc qu’on s’arrange pour faire tenir au-dessus du premier et parallèlement. Ça c’est déjà pas mal de complications. J’ai vu les Sames (tribu lapone) faire ça très bien avec quelques perches et de grands clous. Le feu est allumé entre les deux troncs et une fois que c’est parti il n’y a plus besoin de recharger. Les deux troncs brûlent l’un l’autre en se renvoyant la chaleur. Le foyer se creuse comme une grande arche mais si on a bien prévu son coup, le tronc du dessus descend peu à peu. Ça peut brûler doucement toute la nuit (qui dure fort longtemps l’hiver en Laponie). Au matin les gars partent sans rien toucher, le feu qui couve s’éteindra tout seul. De toute façon il y a de la neige partout. La probabilité que quelqu’un d’autre passe au même endroit avant 3 ans est presque nulle. En outre ceci ne fonctionne bien qu’avec du pin. D’autres bois s’éteignent parce que trop denses ou trop légers, ou parce qu’ils gardent mal la braise.
On fait ainsi parce que des troncs couchés il y en a partout dans la taïga, parce que ça évite de dégager la neige, qu’on n’a pas besoin de chercher du bois et qu’on préfère dormir au chaud dans ses plumes sans devoir recharger le feu pendant la nuit. C’est une technique du Grand Nord, pour des gars du Grand-Nord et adaptée à la neige et au climat hivernal du Grand Nord. Aucune utilité par chez nous.
Le feu de bûches en étoiles
Ce feu utilise un peu le même principe que le feu nordique. Il se fait au sol et les troncs sont disposés en étoile. Au minimum il en faut 3 mais on peut aller jusqu’à 5 ou 6 lorsque les diamètres sont plus petits. Au centre de l’étoile est allumé le feu. Ensuite il n’y a plus besoin de recharger, il suffit d’avancer peu à peu les troncs vers le centre au fur et à mesure qu’ils brûlent. J’ai essayé de l’utiliser, ça marche mais on trouve beaucoup d’inconvénients ; le premier étant que ces troncs, qui dépassent très loin du foyer, sont très très gênants. On bute dedans en permanence. Le dernier c’est qu’au moment de quitter le camp ou le bivouac il faut se résoudre à laisser ces troncs noircis qui font penser à de gigantesques mégots de cigarette.
Le feu en étoile de troncs est également une technique du grand Nord.
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