Sachem

Pour ne pas déflorer le conseil sous les étoiles à ceux qui ne sont pas encore sachem, cette section est donc réservée aux seuls sachems.

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Ce qu’il faut savoir sur le conseil sous les étoiles

Le conseil sous les étoiles n’est ni une épreuve, ni une étape, ni un grade du scoutisme. Il ne s’y attache donc aucune notion de valeur, de mérite ou de récompense. Dans la vie du scout, Ce conseil qui rassemble les sachems est simplement une péripétie à l’issue de laquelle il reçoit de ses aînés un nom d’animal.
Pour cela, il suffit simplement que le garçon entre dans l’une des catégories suivantes :

  • être second de patrouille
  • être scout de seconde classe
  • avoir aux alentours de 14-16 ans
  • surtout, le jeune (éclaireur ou éclaireuse) doit se plaire aux scouts même s’il n’est pas très « doué ».
    Une fois devenu sachem, l’éclaireur n’accède à aucun privilège, il ne rejoint aucune caste, il ne voit en aucune manière ses prérogatives augmenter, il garde sa place dans la patrouille, point final. Avoir participé au conseil sous les étoiles produit seulement deux effets :
  • le scout peut être appelé par son nom d’animal.
  • il participera aux conseils suivants comme sachem.
    Par jeu, et uniquement par jeu, pendant ces conseils, on distingue alors les papooses des sachems. Chez les indiens d’Amérique, le papoose devenait un jeune guerrier après avoir réussi des épreuves. Pendant le conseil dans le cadre du scoutisme il a de petites épreuves techniques simples  et de bon goût.

Pour les chefs et les parents

Par le passé ou dans certains mouvements de scoutisme, des abus ont pu conduire à des interdictions prononcées par la hiérarchie ou alors ont pu alimenter des craintes justifiées chez les parents. Cependant il est bon de faire remarquer la chose suivante : ce n’est pas le conseil sous les étoiles qui pourrait être mauvais en soi mais plutôt les chefs et les maîtrises qui auraient commis des abus (comme dans tous les actes de la vie). Ainsi, par une interdiction pure et simple on s’imaginerait qu’il n’y aurait plus de problèmes ? Pourtant les chefs restent en place, avec ou sans conseil. Celui qui se rend coupable d’abus pendant un conseil se rendra également coupable d’abus dans la direction de son camp… et malheureusement c’est bien ce qu’on observe. Le conseil n’est alors qu’un « révélateur » de mauvais chefs. Cependant il reste vrai que de bons chef pourraient se laisser entraîner par le jeu et nous verrons plus loin comment se protéger de ces dérives.

Si des parents venaient à s’inquiéter au sujet de ces conseils dans votre unité, la meilleure réponse est de leur montrer le cérémonial de ces conseil et de leur expliquer précisément en quoi consiste ce conseil et les épreuves associées. Alors : soit ces parents sont finalement d’accord, et il leur est simplement demandé de ne rien dévoiler pour maintenir l’imaginaire des enfants ; soit ils restent en désaccord et leur enfant scout ne sera pas admis au conseil et ne deviendra pas sachem, et rien ne changera pour ce dernier au cours de sa vie scoute..

Toute activité un peu sérieuse, courante et répétitive, aux scouts comme partout ailleurs, doit être encadrée par des règles (souvent orales) mais préférablement écrites. Le conseil sous les étoile ne doit pas échapper à cette règle de bon sens.
          1er reproche potentiel : le caractère secret du conseil
Réponse : avoir un cérémonial écrit et immuable pour ce conseil et s’y tenir. Le montrer aux parents qui le demandent et qui ont le droit de savoir.
         2ème reproche : ce conseil ne serait pas scout
Le cérémonial du conseil sous les étoiles reprend des dialogues célèbres du Le livre de la jungle. C’est ce même livre de la Jungle qui sert de base à la pédagogie des louveteaux. Par ailleurs, comme chez les indiens mais aussi comme chez de nombreuses peuplades, le conseil sou sles étoiles symbolise de manière visible le passage de l’enfance à l’âge adulte. Bien sûr, de nos jours et pendant le parcours scout actif, ce passage s’effectue en réalité sur 5 ou 6 années entre le moment où l’adolescent entre aux scout et celui où il en sort. Enfin,, l’organisation de la tribu indienne ressemble beaucoup à la petite société scoute qui s’organise pendant le camp.
        3ème reproche : possibilité de brimades
La meilleure réponse est de montrer à nouveau le cérémonial du conseil à ceux (chef de groupe, ou parents qui seraient inquiets) il faut rappeler qu’on peut être un excellent scout sans être sachem.  Attention,  la tentation des brimades est forte chez les chefs insuffisamment formés ou pas très équilibrés. c’est pourquoi il faut des épreuves techniques encadrées par des écrits.

Par ailleurs, il existe la brimade bien réelle envers certains jeunes qui ne pourraient pas être sachem. Là, il faut se reporter aux conditions pour pour devenir sachem, le simple fait d’avoir une certaine maturité et de se plaire aux scouts doit suffire pour devenir sachem.
        4ème reproche : ce conseil serait païen
Ce point a déjà été abordé : de base, tout ce qui est profane n’est pas de Jésus-Christ et les religions païennes sont contre Jésus-Christ. Attention donc à ne pas « jouer » à la religion païenne avec les « esprits » ou les « éléments ». Dans la vraie religion les éléments fondamentaux (terre, eau air et feu) ont également leur place, il suffit d’y faire ouvertement référence : Eau du baptême, souffle du Saint esprit, poussière de la terre, feu de l’amour et du Saint esprit.