La tenue

bouton scoutPar Lama. Le coin des scouts -> Forestage et installations

La tenue à adopter pendant les installations est la tenue de camp. La tenue de camp, c’est la tenue scoute qui est assez bien adaptée pour la pratique du forestage.  Garde donc la culotte d’uniforme qui est solide  et facile d’entretien, par contre change de chemise et revêt une solide chemise de camp beige ou verte avec ou sans insignes. Evite les tee-shirts d’une manière générale d’autant plus s’ils sont bariolés ou de couleur trop voyante ou trop salissante.

Garder un style scout

Essaye de conserver une  certaine unité vestimentaire dans la patrouille et que cette unité soit la plus proche possible de l’uniforme scout. Garde également le béret ou le chapeau pour se préserver de l’ardeur du soleil ou de la persistance de la pluie.

foulard carre

Mais dans tous les cas il faut conserver le foulard. Non pas le foulard d’unité mais un foulard de patrouille noué une fois pour toutes avec un nœud carré.  Tu pourras l’enfiler et le retirer sans toucher au nœud et il ne pendra ni dans ta gamelle, ni sur le manche de la tarière ni dans la cendre quand tu souffleras sur les braises du feu.

Si la chaleur ou l’intensité de tes efforts t’incitent à alléger ta tenue, garde tout de même le foulard. N’oublie pas qu’un scout se reconnaît immédiatement par le foulard.  Attention aux coups de soleil lorsque l’on travaille torse nu et à l’insolation si on travaille nu-tête, donc recommandation de garder aussi le béret, le chapeau ou un foulard noué à la corsaire.

noeud carre

En revanche si tu attaques de gros travaux il faut te protéger. La veste de jeu fera l’affaire. L’idéal est une veille veste de chasse ou veste militaire. C’est parfaitement indestructible et ça résiste à tous les outrages.

Adapter la tenue aux travaux

J’ai recommandé de garder ta culotte d’uniforme, elle se révélera pratique grâce à ses grandes poches ou tu pourras fourrer ton mètre, tes craies, tes marqueur et tes plans. Pour compléter ta tenue opérationnelle n’oublie pas le couteau porté à la ceinture. Tu en auras continuellement besoin. Beaucoup de scouts portent leur couteau à l’aide d’une deuxième ceinture indépendante plus fine et plus souple, c’est une excellente solution qui permet de t’équiper ou de quitter rapidement ton couteau qui peut poser des problèmes vis à vis de la loi. Le port sur une ceinture séparée résout ce problème. Cela te permet également de placer ton couteau indifféremment à droite, à gauche, devant ou derrière en fonction du travail que tu fais, alors qu’une gaine fixée rigidement à la ceinture d’uniforme peut se révéler très gênante par moment.

pukko dos

L’outil polyvalent : le couteau

Connais-tu le  puukko lapon ? C’est le meilleur couteau qui puisse exister pour l’usage des scouts. Sa lame est forte avec un fil arrondi qui tire parfaitement bien les copeaux des tenons. Sa forme est parfaite, son usage naturel, évident et sans limitation. Sa gaine est totalement enveloppante, elle prend la lame mais aussi le manche qui ne dépasse alors que de quelques centimètres. Grâce à cette gaine, le puukko se sort et se range d’une seule main, sans effort. C’est prodigieusement pratique. Presque tous les autres couteaux demandent deux mains pour être dégainé ou rengainés. Le puukko se tire de la gaine et quand on a fini de s’en servir on le laisse retomber dans sa gaine, c’est aussi simple que cela.

Je suggère d’aller faire un tour sur le site www.marttiini.fi . Choisir un modèle sans garde, avec gaine profonde et enveloppante. Les lames en acier noir (au carbone) sont meilleures mais l’inox reste de très bonne qualité et le tranchant nécessite peu de ré-affûtages. Choisir une lame entre 9 et 12 cm. Mes modèles préférés sont :

<- Lynx Lumberjack carbon ; n° 12701 pukko1
Lapp knife 230 ; n° 230010 pukko2->

Pendu à une ceinture additionnelle fine, le puukko deviendra ton plus fidèle compagnon. Pendant le temps des installations, mes scouts portaient leur puukko à la corsaire, ainsi la ceinture et le couteau s’enfilent et se retire sans même dénouer la ceinture. Bien que le couteau soit déjà traité dans « les outils », je pense qu’il entre pour beaucoup dans le style scout et qu’il fallait en parler ici.

Penser à la protection : Des Gants

Il est nécessaire d’utiliser des gants pour de nombreux travaux. Spécialement pour des travaux répétitifs qui mâchent peu à peu la peau et provoquent de larges ampoules. Comme tu n’as pas les mains calleuses des rudes travailleurs manuels il est assez efficace de s’enduire les mains et aussi les manches d’outils avec de l’huile, ou un autre corps gras et de bien masser le tout. La matière grasse pénètre dans le bois et dans la peau, ça patine les manches (les manches d’outil, pas les manches de ton uniforme) et ça retarde l’apparition d’échauffements et de rougeurs.

Pour les jeunes qui manquent encore de dextérité, le port des gants de travail est fortement recommandé car les outils guettent la fausse manœuvre ou la bêtise qui leur permettra de se mettre sous la dent de la chair bien tendre à la place du bois dont on les nourrit. Il serait idiot de gâcher un camp à cause d’une vilaine coupure à la main, c’est pourquoi du dois emporter plusieurs paires de gants de travail (cuir de préférence) qui se révéleront par ailleurs bien utiles, par exemple pour retirer les gamelles du feu.

Je préconise fortement de porter au moins un gant, celui de la main qui ne manie pas l’outil mais qui tient la pièce à travailler. Et ceci tout spécialement pour le ciseau à bois qui est particulièrement féroce.

dangerD’une manière générale lorsqu’on travaille avec un outil (tranchant ou non) il faut imaginer qu’il peut riper sous l’effort. Il faut impérativement que la deuxième main (ou les pieds ou toute autre partie du corps non protégée) ne soit jamais dans la zone de ripage possible. Avec un peu d’expérience, un sixième sens t’avertira lorsque ta deuxième main sera dangereusement exposée.securite

Parlons des chaussures. C’est bien simple, le mieux est de garder tes chaussures montantes, elles te protégeront les pieds bien mieux qu’une paire de baskets. En aucun cas ne travaille pieds nus c’est assez dangereux et d’ailleurs tu t’en rendrais vite compte, c’est psychologiquement très inconfortable. Pieds nus, on aurait très vite fait de se blesser au pied au cours du chantier de forestage. Imagine tes orteils tout roses allant embrasser la lame de la scie qui traîne à terre ! Une vilaine blessure au pied signifie l’exclusion assurée du « pied tendre » pour  toutes les activités intéressantes du camp.

position pukko

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