Le Bouquet du Rodia (15€)
15,00 €
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Résumé
Le Hérisson tourne vraiment bien, Kévin, son chef aguerri, mène sa patrouille avec une fougue pleine d’efficacité mais pourtant sans finesse. Un certain soir de camp, c’est la faute ! Une faute sérieuse. Se pose alors au chef de troupe, seul témoin de ce grave dérapage, le difficile problème de sanctionner sans pourtant déshonorer. Finalement il trouve une solution juste qui, tout en résolvant ses propres soucis de logistique, donnera au fautif l’occasion de réparer. Mais les choses ne se passent pas vraiment comme prévu, Kévin doit déployer toute sa force et son habileté pour accomplir sa mission. Au bout de l’épreuve il découvre l’incroyable pouvoir de la beauté.
Mais cela suffira-t-il à éviter l’épouvantable drame qui se prépare dans l’ombre ?
Extrait
– Ensuite, lorsque que vous serez persuadés, toi et ta patrouille, de l’indignité de cette soirée, tu repasses me voir pour me raconter la réaction de tes garçons. Je t’ai dit que je n’ai pas encore arrêté de sanction, mais tu vas m’aider à la trouver.
Kévin resta un long moment silencieux. Le chef se demanda s’il examinait toutes les possibilités et les moyens de s’en sortir ou si tout simplement il restait coincé sur la difformité de son acte sans pouvoir aller plus loin.
– Ne laissons pas traîner les choses. Ce soir, après la prière, tu me diras comment ça s’est passé en patrouille. Je trouverai un prétexte pour te garder quelques instants et tu confieras le Hérisson à ton second pour un coucher en silence cette fois.
– D’accord chef… le conseil de patrouille, je le fais maintenant ?
– Oui, il faut battre le fer quand il est chaud. Courage !
Annexe Estonie
L’Estonie
Les premiers habitants connus de l’actuelle Estonie étaient les Ehstes ou Estes, on sait peu de choses sur eux. À la fin du XIe siècle, les Danois les colonisent et les convertissent au Christianisme. Un évêché est alors fondé à Reval (Tallinn) mais ce territoire est rapidement disputé par les Chevaliers Teutoniques et il passe alternativement sous leur domination ou celle du Danemark. Finalement les Danois restent maîtres du pays au début du XIIIe siècle mais ils le vendent aux Chevaliers Teutoniques au milieu du XIVe siècle. Ces derniers incorporent ce territoire à la Livonie plus au sud et les habitants sont tenus en servitude.
Au milieu du XVIe siècle, ce sont les Suédois qui prennent possession de tous les rivages du golfe de Finlande et donc de l’Estonie, mais celle-ci reste administrée par l’aristocratie installée par les Teutoniques. Au moment de la Réforme, les Suédois imposent le luthéranisme avec brutalité, la religion catholique est punie de mort. Mais à l’occasion de la Grande Guerre du Nord, de 1700 à 1721, les Russes repoussent les Suédois et accèdent au golfe de Finlande. Pierre le Grand fonde sa capitale, Saint-Pétersbourg, en 1703 et, ce n’est qu’en 1721, que la Russie récupère l’Estonie par le traité de Nystadt. La Russie n’impose pas l’orthodoxie, elle respecte les coutumes et la langue. En 1819, le servage est supprimé et le code impérial est appliqué en 1835, le russe devient langue officielle comme l’allemand. Peu à peu, la Russie s’efforce d’introduire sa culture et sa religion pour estomper la prépondérance germanique. Mais le XIXe siècle voit la renaissance de la nation estonienne qui retrouve ses coutumes ancestrales. Des érudits codifient la langue, écrivent la grammaire et la complètent, créent des milliers de mots nouveaux pour faire de l’estonien une langue moderne.
La Première Guerre mondiale et la Révolution bolchevique vont tout bouleverser. Au début de la guerre, les Allemands victorieux face à la Russie prennent l’Estonie et se préparent à l’incorporer à leur Empire. En 1917, la Russie sombre dans l’anarchie avant que les bolcheviques prennent totalement le pouvoir. Les hostilités avec l’Allemagne cessent, mais les Estoniens aspirent depuis longtemps à l’indépendance et celle-ci est proclamée le 24 février 1918. Après la capitulation allemande, aidée par l’armée finlandaise et la marine britannique, l’armée estonienne achève de chasser l’Armée Rouge et un traité de paix est signé à Tartu le 2 février 1920. Un gouvernement est instauré, il met en place une réforme agraire qui redistribue les terres accaparées par les barons baltes. Mais cette indépendance dure peu. Au début de la Seconde Guerre Mondiale, l’URSS envahit l’Estonie et l’annexe à son territoire. Puis en 1941, les Pays Baltes sont occupés par l’armée allemande lorsque le Reich attaque la Russie. En 1944, lors du reflux des armées allemandes, le pays repasse sous la domination de l’URSS qui en fait la République socialiste soviétique d’Estonie. Cette annexion n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Pendant les années de guerre froide, la russification s’intensifie, les purges et les déportations sont massives et brutales. L’économie décline sous le collectivisme, mais les Estoniens restent soudés par leurs traditions et surtout leur langue à laquelle ils sont farouchement attachés et qui ne sera pas interdite. Ils développent une forme de résistance inédite : « La résistance en chantant ».
Prix: 15€
Description
285 pages
format : H=20,5 L=14 cm
340g
15 €
Le Bouquet du Rodia : C’est le nouveau roman de François Villars.
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